« La curiosité est un vilain défaut ? Seulement quand on l’étouffe. »
La curiosité a parfois mauvaise presse. On la confond avec l’indiscrétion, on la réprime au nom du « bon comportement », on lui préfère le confort du connu. Et pourtant…
La curiosité, la vraie, est une force puissante.
Elle est ce petit élan intérieur qui pousse à se demander « Et si ? ». Elle ouvre les portes, fait pétiller la vie et surtout, elle nous remet en mouvement.
Dans mes accompagnements, je vois souvent des personnes qui ne savent plus trop ce qui les anime, ce qui les intéresse, ce qu’elles aimeraient explorer. C’est normal : à force de courir, de gérer, d’assurer, on finit parfois par s’oublier.
Mais la bonne nouvelle, c’est que la curiosité peut se réveiller. Elle se cultive.
Alors… comment on fait ?

Se poser les bonnes questions
Tout commence par une intention. Celle de s’ouvrir. De se mettre en position d’explorateur.
Voici quelques questions simples à te poser pour relancer la machine :
- Qu’est-ce que j’ai envie de découvrir en ce moment ?
- Qu’est-ce que je ne comprends pas encore, mais qui m’intrigue ?
- Et si je faisais quelque chose pour la première fois cette semaine ?
- Quel sujet me faisait vibrer enfant… et que j’ai un peu oublié ?
- Quelle question ai-je envie de poser (à moi-même ou à quelqu’un) ?
Ces questions ne demandent pas de réponse parfaite. Juste une étincelle. Et parfois, une étincelle suffit à rallumer le feu.

Explorer sans but précis
On a pris l’habitude de vouloir tout optimiser. Même nos loisirs. On veut que ce soit utile, rentable, « qui fait du bien ». Et si on laissait un peu de place au hasard ? À l’inutile ? À la surprise ?
Voici quelques idées simples pour nourrir ta curiosité au quotidien :
- Lire un article au hasard sur Wikipédia
- Observer les gens dans un lieu public sans téléphone
- Tester un nouvel ingrédient en cuisine
- Poser une question inhabituelle à un collègue ou un ami
- Écouter un podcast sur un sujet inconnu
- Explorer un quartier jamais visité
- Lire un livre d’un auteur qu’on ne connaît pas
Ce n’est pas grand-chose. Mais à force de petites ouvertures, c’est tout un paysage intérieur qui se transforme.

Prendre le temps de noter ses découvertes
La curiosité ne produit pas toujours des résultats immédiats. Parfois, elle plante des graines qui germeront plus tard. D’où l’intérêt de garder une trace de ses petites découvertes.
Tu peux par exemple te poser ces trois questions chaque semaine :
- Aujourd’hui, j’ai découvert que…
- J’ai été surpris.e par…
- Ce que ça m’a donné envie d’explorer ensuite :
Tenir un carnet ou un petit espace dans ton agenda pour ça, c’est une façon douce de faire de ta curiosité une complice de tous les jours.

Ce que ça change concrètement
Réveiller sa curiosité, ce n’est pas juste un loisir.
C’est reprendre contact avec ton envie d’apprendre, ta capacité à t’émerveiller, ta liberté de penser et de ressentir.
C’est ce qui t’aide à sortir des cases, à te réinventer, à oser.
Et peut être envisager une reconversion?
Alors, la prochaine fois que tu te sens bloqué.e, que tu ne sais plus trop où aller ou quoi faire…
Ne cherche pas une grande réponse. Pose-toi une petite question. Et suis la curiosité.
Je serais ravie de lire ton témoignage en commentaire ou par message.
Et si tu sens que tu as envie d’explorer plus en profondeur ce qui t’anime, ce que tu veux vraiment, je propose des accompagnements individuels et des bilans de compétences pour repartir de toi (vraiment). Et construire une vie plus alignée avec qui tu es.
Emilie
Je propose des bilans de compétences finançables avec le CPF, en présentiel à Tourbes – Pézenas (Hérault) ou bien en distanciel.